Je me souviens…

Je me souviens… de mes 2 alliances

Ne pensez pas que « Je me souviens… » est un écrit farfelu, car je saute d’un souvenir à un autre sans trop de chronologie…

Alors si vous parlez de mes deux alliances, oui deux ! Je ne me souviens plus de la date mais ce devait être en 1997, alors que j’étais déjà seul : j’ai fait une chute impressionnante de tout l’escalier et je me suis retrouvé presque inerte au pied du dit escalier… Je pense me souvenir qu’avec ma grande chérie, j’ai été transporté par Philippe au centre hospitalier, aux urgences, déposé dans un lit de longues heures sans soins or je perdais énormément de sang (il fallait voir à la maison tout le sang sur la moquette). J’avais une ouverture au crâne il fallait m’opérer ; on me prie de retirer mes bagues au cas où mes doigts enfleraient ? L’infirmier ne pouvait me retirer mon alliance ainsi qu’une bague de fiançailles, il les scia (même que la scie tomba en panne et il fallu vite acheter des lames)…

Je me souviens… tout se passa très vite, mais à l’issue je ne pouvais plus enfiler mes bagues sciées. J’essayais de redresser l’alliance en platine et la bague de fiançailles en or en vain… Mon épouse m’en offrit une autre mais j’ai gardé la première et depuis je m’en suis offert une nouvelle alliance en or. Voilà pourquoi je possède deux alliances, ne souhaitant pas me séparer de la première par fidélité et je demande à être enterré avec.

Je me souviens des Bucques

Je me souviens… à Arras, des murs Saint Vaast : oui, actuellement, la rue Albert 1er, roi des Belges – aujourd’hui belle rue du centre ville donnant sur le parking Saint Vaast proche du musée d’Arras. J’ai connu cette rue bordée d’un mur plus épais (plus de 2.50m à la base, fait de briques : une vraie fortification), d’une hauteur surprenante qui donnait un air bien triste à cette rue, car il marquait une réelle clôture avec l’abbaye Saint Vaast et la cathédrale.

Je me souviens… que j’y allais voir la famille Bucquet, des parents directs aux amis Carette (déjà cités).
Monsieur Bucquet n’a jamais travaillé de sa vie, avec son épouse, déjà à cette époque, il vivait de ses revenus financiers : c’était un cas ! Lui s’appelait Auguste, un homme néanmoins plus que charmant et d’une grande distinction ; hélas ils n’avaient pas d’enfants.

Je me souviens… pourquoi ?

Mais au fait, pourquoi j’écris « Je me souviens… » ?

Je l’avoue, parce que j’ai un cafard fou car ces jours des 7 et 8 mai 2000, ma chérie est au Touquet avec Philippe. Pourquoi n’y suis-je pas invité alors qu’avant hier encore, je leur ai offert un bon repas au lac bleu à Roeux, puis en revenant, je leur ai payé des courses : du melon, des prunes et les premières cerises burlot, etc.
Et moi, on me laisse tout seul. J’ai le cafard et je ne mange que très peu et n’ai qu’une pensée : celle d’aller me coucher car grâce à Dieux, je dors fort bien après avoir dégusté quelques bons chocolats.

Je m’occupe beaucoup du jardin bien que je sache que Philippe songe à remonter un mur de séparation entre nos deux propriétés, attendons…

Je me souviens… de nos petits voisins

Je dois avoir un esprit vagabond car je vais reprendre mon récit anecdotique à 1935 :
A cette époque, mes chers parents demeuraient au 8 rue Jules Mathon à Arras (quartier Ronville, derrière la gare), une maison bien mignonne avec quatre chambres, un jardinet devant et derrière au grand jardin avec un joli pêcher. Nos voisins de gauche avaient une lointaine parenté avec nous (déjà dit), elle s’appelait Suzanne Monsigny née Delesis née en 1896 et décédée en 1969. Elle avait un fils prénommé Pierre-Yves (aujourd’hui décédé).

Je me souviens… parfaitement de cette cousine, divorcée, elle avait eu trois enfants ; c’était la fille de Léandre Delesis né lui en 1882 et décédé en 1934 – sa maman était Eugénie Varez née en 1863 décédée en 1936 dont le père était Adrien Varez (1833-1916)… or ma digne maman était une Varez !
Vous comprenez pourquoi, ces cousins lointains nous étaient de petits petits cousins… Bref, cela n’intéresse que la généalogie mais sachez que cette passion occupe fort bien notre dernier fils Jean-Luc qui s’est fait récemment aidé de son fils Matthieu (ingénieur informaticien) pour établir toute la généalogie familiale sur informatique : environ 1300 noms repris sur 6 ou 7 générations, remontant en l’an 1600 environ.

Revenons à notre histoire ; donc nous avions à nos proches côtés, des jeunes de nos âges : Yvette Monsigny née en 1923, Pierre-Yves (1925-1997) et Ghislaine née en 1926, en sommes les trois enfants de Suzanne.
Il n’y avait qu’un mur à enjamber dans la cour pour que nous, les jeunes, nous nous retrouvions ensemble. Nous jouions souvent ensemble et composions des scénettes et des pièces de théâtre.
Nos parents respectifs nous donnaient des tissus, des chiffons que sais-je et nous interprétions devant nos parents de petites pièces, fort bien déguisés. C’était le bon temps et je m’en souviens fort bien…

Je me souviens… qu’avant, les Monsigny habitaient les Genevelle, lui, très brave homme, travaillait chez Beugnet en qualité de peintre plus qu’émérite. J’ai d’ailleurs, encore une toile de sa main, représentant notre maison petite place (la petite épicerie où se trouve actuellement le fameux fromager Leclerc).
Ils avaient un fils Jacques qui s’était engagé aux pompiers de Paris. Ce Jacques était plus jeune que moi et nous avions construit un passage au dessous du grillage qui séparait nos deux jardins, afin d’être souvent ensemble. Les brigands que nous étions !!! Oui je m’en souviens.

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